Cyrille BARA : Depuis huit mois je réalise tous les films de ma production et je connaissais le milieu du X depuis deux ans par l’intermédiaire de ma femme, Céline BARA.

A la base j’ai une formation de publicitaire mais disons que cette voie ne m’a jamais réellement inspirée. J’ai donc effectué des petits boulots à droite et à gauche pendant quelques années avant de revenir à la création par le biais de ma société.

J’ai réalisé une quinzaine de films.

HARDLANDER ET LES GARCES DES ÉTOILES sont les films dont  je suis le plus fier. Non pas que les autres étaient moins bien filmés mais je n’avais pas au début le même matériel qu’aujourd’hui en ce qui concerne le montage.

Ma femme, ainsi que toutes les actrices qui ne tournent plus aujourd’hui. Disons que je suis un nostalgique de la génération Tracy Lord, Tabatha Cash et Caroline Monroe, une époque où les actrices ne se prenaient par pour des tops models anorexiques et vous donnaient envie de les baiser plutôt que de leur donner à manger.

Quasiment tous les tournages ou j’ai accompagné ma femme au début de sa carrière. Mais je dois quand même remercier tous les réalisateurs concurrents qui m’ont permis d’apprendre mon métier en me montrant tous ce qu’il ne faut pas faire sur un plateau.

Tout à fait (rire) disons plus sérieusement qu’à fin d’éviter à des acteurs de X de se couvrir de ridicule en essayant de faire un travail de comédien qui n’est pas le leur je préfère orienter mes films sur le côté visuel et sur le hard ce qui, ne nous voilons pas la face, est la seule chose qui intéresse les spectateurs, plutôt que de m’embourber dans de vaseuses tirades et de pseudo scénarios. Ce qui semblent hélas être le grand plaisir des réalisateurs actuels en mal de reconnaissance artistique.

J’ai des centaines de projets en cours dans ma petite tête mais disons que ce ne sont pas vraiment les budgets qui pourraient freiner mon inspiration mais plus la difficulté à trouver de nouvelles actrices capables de rehausser un peu le niveau du porno.

Les femmes qui ont des énormes seins, celles aussi qui ont de gros nibards mais n’oublions pas n’ont plus celles qui ont de gros nichons…Pour peu qu’en plus elles aient un beau visage et surtout un beau cul bien en chair et c’est Byzance.

Non, j’ai toujours été un malade de films porno et je ne suis pas encore prêt de me lasser de ce métier.

Mourir !

Oui, et les réactions sont assez variées, mais vu que je me contrefous complètement de leur avis cela ne m’empêche pas de dormir.

Comme je l'ai dis auparavant il est regrettable que la plupart des productions aient confié la réalisation de leurs films à des réalisateurs aux comportements douteux, à des gens qui ont plus trouvé dans ce métier la possibilité de tirer des coups facilement plutôt que de s’y investir réellement, ce qui évidemment à provoquer avec les années un effondrement total de la qualité du X français et la fabrication médiatique de pseudo starlettes pour compenser la disparition des réelles grandes stars du porno…Aujourd’hui le milieu souffrant d’une image détestable au près du public il est réellement très difficile pour une fille de tenter une véritable carrière sans être considérer comme une prostituée aux yeux de son entourage, ce qui malheureusement dans la plupart des cas n’est pas totalement faux quand on voit à quel point certaines productions font l’amalgame entre le métier d’actrice et de pute.